2008-12-13

Tres Minable-Tres Parfait

Le vieux don de vieilles guenilles vaut bien un sourire. La citerne se remplit et tout tend a résoudre le trouble. Je cherche un signe, intrinsequement juste qui puisse satisfaire ma soif de promesses et de vie. De nourritures, la remplir aussi. Une passante, je suis agenouillé. Je tente un air désespéré car je n`ai presque rien, seul ce sol, ici, cette pensée, cet instant, le besoin de restaurer ma foi qui s` est affaissée sous les penibles épreuves. On va me raviver.
Je sais. J`en sais assez, dieu dit vrai,
et je suis plein de ce que le monde vide. Contentons nous de vivre avec la ligne de vie, le tout sera aux pourtours, bien gras et dégoulinant de sucres sacrés.
Il n`y a rien ici que ce que je vis. Jesus le dit. La ligne du temps est bien gouvernée. Elle se fait.
A babord la facilité, a tribord l`erreur commise de trop d`illusions,
horizons escarpés, menteries acceptées comme le vrai. Il faut faire tellement gaffe! Je suis sur que tu as compris...Fais gaffe avec ta vie...et en plus la neige...ca glisse! Je tends la main droite pour une prise et de la gauche je tente de donner du coeur, avec la main des créditeurs la bonne, la plus ouverte, tout espérant que quelqu`un en a besoin. La droite se raffermit.
On a mis une pile d`habits usés
pour moi sur le plancher, je souris, ca me fait bien marrer!
Je fais un sourire et gaiement me retourne...vers devant. Je donne les frusques a un plus pauvre que moi, je prends l`aumone. En vérité je commence a respirer
...de vie.
Ma vie fait couler ici le liquide requis. Une lance, une fleur, une menace, une godasse, une perruche qui flutte...Je fais avec fleurs des cadeaux, je me fous des menaces car dieu est en place et me rend de la main a la main pour toutes mes dépenses.
De faire régner la guerre, vouleurs permanents, guerriers solitaires qui évitent de donner,
vous aller perdre le fer et la source de vie. Inspirons et gagnons car le vide est bien mis a sa place,
Je sais que tu sais
tout mes besoins toutes mes envies,
se résolvent ici.
Les dons que j`ai a faire je les mets a tes pieds, sur ton sol.
Je me retire tout géné
J`attends, c`est vrai,
mais en nageant je deviens poisson.
Je me contente de lancer tout ce que j`ai a l`endroit ou le besoin est attisé
des théatres de vie, ici,
la mort elle ne fait envie
car elle est le don nécéssaire
entier, plus riena croquer
et la boule se fait courber délicate le long du ruissellet
et je recois ce que je dois et je donne ce qui m` empeche de fermer.
Allelluiah, le monde se fait!
Allelluiah, je suis entier!
Il y en a un qui sort, c`est le nord
Il y en a un qui suit
C`est l`été
Il ne pense que pour exister
les divines danses du moi et du toi
Le monde qui a mis le fer et le poisson
a su ce que j`allais répondre et je vois toute ma bonde
se glisser
a la suite
de toi sur la piste, droite gauche, droite, gauche,
on aime ce jeu, droite gauche, perdre et voler, frais devant.
Le sol est doux a mon sommeil
l`édredon est assez épais
Les amis sont presque arrivés
Je sais me faire aimer
Tellement besoin de roses, ou d`echymoses que je concois le monde parfait...Tel qu`il est.
Épais. Chaud et sucré.