F: Ca doit etre ouvert!Ils s' etreignent a nouveau. La lumiere baisse.H: Ils se sont tous mis cote-a-cote sur des bancs, les uns mis au dessus des autres.F: Peut etre qu' ils viennent du futur?H: Je suis la, ne les regarde pas. Ils sont laids.F: Si ils sont du futur ils doivent connaitre la solution. Ils savent le chemin. Sourions leur...Ils sont calmes. Pacifiques. Travaux pratiques.H: ...pratiquement! F:Chut!Ils sont toujours enlaces. La lumiere remonte alors progressivement.Silence. F: Peut etre qu' ils comprennent la stance...Deroulons leur, l' histoire de l' homme et de la femme.Les deux, assis au bord de la scene, vers le public:F: Zoroatre disait...H: Ils faut les eduquer!F: Disons leur la veriteH: Je l' ignore, bete a crever.F: Savez vous mes amis que le troisieme jour, ayant cree la Nature...H: Chut! (vers la femme)F (vers l' homme) Ils doivent savoir...ils sont en danger de tant de vulgarite!H: L' ennemi se cache partout. Parfois il s' enroule autour de nous et nous fait voir l' espoir quand il n'y a que le noir.F: Laissons leur le poulet et les branches a moitie brulees!H: OkLes deux parcourent l' audience du regard, puis:H: Je suis la star, la lumiere bizarre, enfants tout noir donnez nous votre regard que l' on y chausse des lunettes bien adaptees.F: Je suis la terre, la cuve, la matrice directrice de la volonte du Pere...et du vouloir de l' homme, mon cher auditoire...H: Il faut deux pour faire un monde. Si un seul se dresse il se casse la fesse car rien ne le retient, rien ne le contient, tout le cree sur...F: Leur propre buchet, et que leur serpent tout noir...H: Chut, princesse, ils doivent appprendre eux memes!F: C' est vrai! H (vers le pulic) Moi et Elle. Deux volontes, deux regards, un commun rhebiditoire. Une longue route vers la victoire ou deux sous un parpaing font la musique a quatre oreilles et quatre mains. Il est un but bien commun. Le male, moi! et la femelle, elle! (pointant vers sa compagne) savons qu' il est une forme commune, comme la lune. Une pierre qui fume, comme le soleil en meme temps dans quatre yeux. Si la machine est a eux, l' auditoire (pointant) nous devons faire un moteur, une comete, un ecrou ou quelque forme que ce soit, qui y rentre et complete la forme, la volonte commune. En y mettant la discorde, y comprit ce sale serpent qui nous entend...F: Tu as compris, ce n' est ni mienne pour me faire plaisir, ni tienne, elle est en terre et formes-la. Je te seconde, tu m' aide un petit peu, et avec ceux, mes aieux, nos anges eoliens, on forme le monde. Je te seconde. Toi, tu me montres, je pretends ne pas comprendre. Tu commences, je tiens la pomme. L' arbre est plante...avant...Deux sous un toit unis, comme l' on dit, aurons le royaume a leurs pieds. Pas necessairement a leur image mais a leurs pieds...oui, c' est vrai!H: Comprenez-vous mecreants? Je veux dire...mes eleves, mes freres mes soeurs?F: Et que les marasmes, les miasmes, les effluves, les dechets et les senteurs sacrees se gluent sur votre monde pour que la mapemonde soit l' image fidele de la planete. Mes voeux, tes voeux, vos veux (pointant vers l' audience) se fondent et se melent dans une planete nouvelle, une realite bien scotchee...H: Pour cela il faut du temps, alors...Ils se prennent la main tendrement et marchent autour de la scene.Carmina Burana a nouveau se fait entendre.Apres quelques minutes ils se font face. DELEUIL2009.